Intéraconte

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Dans une forêt aux 1000 arbres et sur un sentier d'herbes grasses, se promenait Gafille. C'était un garçon aux longs cheveux d'or qui ... euh non, ce n'était pas une garçon. C'était une fille qui avait une longue barbe ... ah zut ça ne marche pas non plus. Bon, on va choisir ensemble, ok ? Alors fille ou garçon ? Comment est il/elle habillé.

Bon on reprend. Dans une forêt aux 1000 arbres et sur un sentier d'herbes grasses, se promenait Gafille. C'était un XXX avec des XXX et des XXX. Gafille se dressait sur une monture dont l'allure était un mélange d'une girafe, d'un poussin et d'une libellule. Cette monture répondait au doux surnom de "gipilule". Gipilule avait la tête d'une girafe, le corps d'un poussin et les ailes d'une libellule. Le plus incroyable, c'est Gipilule avait la capacité de craché des pilules magiques. Lorsqu'il était en colère, il crachait des pilules explosives, lorsqu'il était content ses pilules étaient de véritables bonbons et lorsqu'il voulait dire je t'aime ces pilules étaient légères comme le vent, elles s'envolaient vers l'être que Gipelule aimait puis elles éclataient en libérant toutes sortes d'odeurs délicieuses. Des odeurs de miel, de rose ou encore de cerise.

Voilà donc Gafille et Gipélule sur le sentier se promenant paisiblement à la recherche de rien. Sur le coup de midi, Gafille commença à avoir une faim de loup. Même si dans ce pays il n'y avait pas de loup. Il demanda alors à Gipelule de lui trouver de quoi se restaurer rapidement. Gipelule à l'idée de monter dans les airs émis des pilules de joie. Sortes de pilules en feux d'artifices multicolore. Après quelques longues minutes d'un vol délicieux, Gafille aperçu un château en contre bas d'une rivière.

C'était un château grand petit tout rose et terriblement hanté. Non c'est nul comme chateau. Comme il était ce chateau ? Grand petit ? Des tours ? Il faisait peur ou pas ?

Donc Gafille et Gipelule atterirent à côté de ce chateau XX avec des XX et des XX. Gafille tapa à la porte et se mit à crier "ého". "Il y a quelqu'un? " Nous demandons l'hospitalité le temps d'un repas". Un être ignoble sorti la tête d'une fenêtre. Il avait la tête d'une citrouille avec des yeux pointus et une bouche en pâte à modeler. Lorsqu'il parlait cela faisait des mots mous: "kli metes vlous? kle vloulé vlous?.

Ma monture Gipelule et moi-même Gafille avons faim. Pouvez vous nous accueillir dans votre formidable demeure. "kle mle dlonnez vlous en léchange?". Gafille réfléchit longtemps et déclara: "Je te donnerais le secret du bonheur!!!"

A ces mots le visage ignoble disparu et la porte s'ouvrit. A peine Gafille et Gipelule eurent passé la porte que le vilain bonhomme accouru vers eux. "Dlonne mloi tlon slecret, dlone le mloi, mlaintlenant". Gafille lui répondit, donne nous d'abords à manger et je te le dirais.

D'abord comment t'appelles tu ? "jle ml'appelle ploumploum le plouc". Ploum Ploum Le plouc, le plouc comme un plouc ? "Nlan plouc comme plouc." Gafille compris qu'en fait son nom était poumpoum le pouc mais cela l'amusait de l'appeller "le plouc".

"Kle vleut tu mlanger glafille?" A votre avis que veux t'il manger ?

Une fois le repas terminé, "poumpoum le plouc" insista pour connaître son secret. Gafille lui dit: "Le secret du bonheur c'est de n'avoir rien d'autres autour de soi que des gens que l'on aime". Et toi le plouc, tu as l'air triste.

Fou de rage, le plouc chargea Gafille, le fit tomber et le menotta. Il le monta tout en haut de son chateau. "Dlans cette pièce il y a une autre personne. Comme toi je vous enfermerais tant que vous ne m'aimerez pas". Il jeta Gafille dans une grand pièce lumineuse dans laquelle il découvrit "pamama". Comment était il/elle

Ils restèrent tous les deux enfermés pendant de long mois. Ils prirent plaisir à discuter et au fur et à mesure ils tombèrent tous les deux amoureux. Les choses allant, pamama/gafille accoucha d'un bébé magique nommé "ubiforme". Il pouvait se changer en tout ce qu'il voulait. Comment pamama et gafille s'en appercurent. Un jour que gafille en a eu marre d'être enfermé, il tapa à la porte en demandant au plouc de leur donné la clé. Aussitôt l'enfant se transforma en clé et ils purent retrouver la liberté.

Ils descendirent dans la salle du chateau et trouvèrent gipélule et le plouc en train de fouiller le chateau à la recherche de quelque chose. Tous les deux crièrent de joie lorsqu'ils virent pamama, ubiforme et gafille devant eux. En fait le plouc venait de découvrir l'amour avec gipélule et avait décidé de les libérer depuis plusieurs semaines mais ce plouc avait perdu la clé.

Depuis ils habitent tous ensemble. ubiforme à grandi et le poumpoum et gipélule ont eu une petite citrouille en forme de pillule.

Synchronisation i900 sous Ubuntu

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Voilà un petit tutoriel bien foutu sur la synchronisation du Samsung i900 Player Addict sous Ubuntu. A tester d'urgence ...
Réflexion faite, celui là à l'air de meilleure qualité mais il est en anglais.

L'homme au pinceau

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Philibert vivait seul au dernier étage d’un petit appartement parisien. Copiste reconnu depuis maintenant 15 ans et dépressif depuis 20. Philibert se trouve sans talent, il veut bien reconnaître sa grand capacité à reproduire et c’est bien là son problème. Plus il se rapproche de ce qu’il copie, plus il se rapproche du véritable peintre et inexorablement il s’éloigne de lui. Ce qui détruit à petit feu Philibert c’est cette amputation de lui même pour nourrir l’original. D’autant que Philibert connaît son pouvoir. Ce pouvoir immense, d’autant plus immense et d’autant plus déprimant qu’il ne sait pas quoi en faire.

Depuis que sa mère est malade, il s’est juré de ne plus jamais l’utilisé. A quoi bon partir ailleurs puisque c’est ici que l’on meurt. C’est ici que sa mère meurt. Autrefois elle vivait deux étages en dessous. Chaque mercredi soir et chaque vendredi soir ils dînaient ensemble chez elle. Elle avait tout fait pour ne pas partir mais sa dernière crise l’avait plongée dans un coma dont elle ne s’était toujours pas réveillée.

Il avait fallu une visite de trop à l’hôpital pour que la vie de Philibert bascule. L’annonce d’un ultime espoir pour que Philibert passe le point de non retour. Sa mère pouvait subir une opération de la dernière chance mais moyennant une somme d’argent que ni lui ni sa mère ne possédait. Pour la première fois de sa vie Philibert décida de faire un faux. Il connaissait assez bien le réseau pour obtenir facilement de l’argent en échange d’un faux vraiment vrai.

Dire que Philibert n’a pas eu de chance est un euphémisme de la véritable guigne qui l’a suivi pendant les semaines qui suivirent sa transaction avec Bernard Lucien. D’abord il y a eu l’euphorie de la somme d’argent enfin réunie, puis le début de l’opération une semaine après. Pendant ce temps Bernard Lucien se faisait perquisitionner pour trafics de faux. Le nom de Philibert était identifié deux jours plus tard. L’arrivée des forces de police au domicile de Philibert ne tarda pas et c’est à peine quelques heures après l’annonce de l’échec de l’opération de sa mère que Philibert se retrouva fasse à un juge d’instruction en train de déballer sa misérable histoire.

Pour des raisons évidentes de mise sous silence Philibert fut mis en détention provisoire. Six jours plus tard, il recevait un coup de téléphone de son avocat commis d’office concernant sa mère. Il ne lui restait plus que quelques jours à vivre et étant donné l’affaire dans lequel il se retrouvait empêtré il n’aurait jamais l’occasion de sortir pour la revoir. Bizarrement, Philibert pris cette nouvelle avec calme et demanda à son avocat si il était possible d’avoir son matériel de peinture, une toile et une photo de la chambre de sa mère sur son lit d’hôpital le plus tôt possible. Etant donné son statut de présumé innocent, il ne fut pas difficile d’obtenir satisfaction.

20 ans que Philibert ne l’avait plus utilisé. Mais c’est comme le vélo. Il a confiance cela va marcher. L’idée de retrouver sa mère décuple sa concentration et la chambre d’hôpital commence à apparaître sur la toile. La ressemblance est confondante. 30 heures de travail plus tard, Philibert fini de peindre la chambre en prenant soin d’y rajouter ses propres pinceaux et une toile vierge. Il rangea son matériel sur le lit de sa cellule. Il se mis debout face à la toile. Il se raidit, avança, ses yeux était exorbité, au fur et à mesure qu’il approchait la toile grandissait pour atteindre la taille du porte puis il rentra dans la toile. Une fois que Philibert eu disparu la toile repris sa taille et sa forme originale. A la seule différence que Philibert apparaissait maintenant au chevet de sa mère.

Et c’était vraiment le cas. Philibert arriva par la toile vierge et alla s’asseoir auprès de sa mère. Il lui parla longuement, les larmes aux yeux, lui dit combien il l’aimait, combien la vie sans elle n’en valait plus la peine.

Puis il lui dit « je t’aime mais maintenant tu dois partir. Moi je ne vais pas tarder à te rejoindre ». Quelques instants après le cœur de sa mère s’arrêta.

Philibert se dressa devant le tableau blanc et traversa.



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L'homme au Pinceau by Sébastien Gardé est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France.

La forêt des « mille épines »

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Depuis la nuit des temps les ogres et les lutins de la forêt des « mille épines » se détestaient. Les Lutins racontant que les ogres étant trop bêtes pour savoir chasser n’avaient de cesse de vouloir les manger. Les ogres, eux, haïssaient les Lutins pour leur égoïsme, leur vanité et leur méchanceté à leur égard. Et même si à l’époque ils reconnaissent que lorsqu’ils n’avaient pas mangés depuis plusieurs jours, ils se seraient bien laisser tenter par un Lutin ou deux, cela n’était plus arrivé depuis plusieurs générations.

Les Lutins habitaient à l’orée du bois. C’étaient et ce sont encore des travailleurs acharnés. Ils travaillaient sans cesse et ne s’arrêtaient que pour dormir un peu et manger juste ce qu’il faut pour pouvoir se remettre à travailler. Les Lutins aimaient accumuler l’argent et toutes sortes de choses de valeur.

Lorsqu’on leur demandait « pourquoi ? », ils répondaient tous : « au cas où, on sait jamais ».

Pour se procurer tout cet argent et tout cet or, les Lutins vendaient dans les villages voisins toute leur production (farine, objets en bois, …) en empruntant l’unique pont qui enjambait le fleuve et qui les séparait du reste du monde.

Ce pont avait été construit aux dires des anciens par des dragons géants dont les ailes avaient été coupées par les premiers Lutins.

Les ogres de leur côté, vivaient dans les bois dans des maison en feuilles et contrairement à ce que l’on raconte se satisfaisaient très bien pour manger de feuilles et d’épines. Ils adoraient la viande, c’est sur. Mais comme ils ne savaient pas chasser, ils n’en mangaient quasiment jamais. Quant à manger des Lutins, il aurait fallu qu’ils n’aient rien manger pendant plusieurs jours pour que l’idée leur traverse seulement l’esprit.

Affreusement, c’est ce qui arriva.

Un jour d’automne une terrible tempête dévasta la forêt, ne laissant que les troncs et fit déborder le fleuve emportant le pont et l’ensemble des réserves de nourritures des Lutins.

La situation était catastrophique.

Les Lutins n’avaient plus de quoi se nourrir. Ils ne leur restaient que leur trésor et leur argent mais sans pont, ils ne pouvaient pas se rendre aux villages voisins pour acheter à manger.

Les Ogres de leurs côtés n’avaient plus rien à manger non plus, ni feuilles, ni épines.

Mais pour eux ils restaient … les Lutins.

La situation des Lutins été désespérée.

Ils devaient réparer le pont mais étant donné leur taille et le temps qu’ils avaient cela été impossible.

Un lutin proposa l’impossible. C’était un petit garçon nommé Louya. Il proposa d’aller demander de l’aide aux Ogres.

Tous les lutins rirent puis réflechir. « Après tout pourquoi pas ? Nous n’avons plus rien à perdre ». Ils formèrent alors une troupe des plus forts et plus vaillants Lutins pour se rendre chez les Ogres. Ces derniers n’ayant pas manger depuis plus jours n’écoutèrent même pas ce que les Lutins avaient à leur dire et ils les mangèrent tous.

Les Lutins restés au village étaient désespérés.

Louya eu une idée et parti seul dans les bois avec un couteau caché dans son dos sous ses habits. Il alla seul chez les Ogres.

Quand ces derniers le virent arriver ils se jetèrent tous dessus mais Louya vif comme l’éclair réussit à les éviter et se mit à crier qu’il voulait parler au chef des Ogres, qu’il avait un cadeau pour lui de la part des Lutins. Le chef demanda alors à tous les autres ogres de lui amener l’enfant. Ce qu’ils firent.

Louya n’écoutant que son courage dit au chef : « Chef des Ogres, tu es de loin le plus fort de la vallée et le plus intelligent. Depuis trop longtemps les Lutins se moquent de vous. Aujourd’hui tout change et les Lutins ont décider de reconnaître ta supériorité en t’offrant un cadeau. »

« C’est bien, c’est très bien, les Lutins deviennent enfin raisonnables mais je ne vois pas de cadeau, parle vite ! ». clama le chef des Ogres.

« Et bien le cadeau c’est moi. Les Lutins ont choisi l’enfant qui a le meilleur goût et dont la chaire est la plus tendre et savoureuse. Cependant les Lutins n’exigent que deux choses. »

« Ah oui lesquelles ? »

« La première est que seul le chef des Ogres profite de ce cadeau et la deuxième c’est qu’il m’avale tout rond car c’est ainsi que le goût des Lutins est le meilleur ! ».

« Et bien soit !!!! » Le chef des Ogres s’empara de Louya et l’avala tout rond devant tous les autres Ogres médusés.

Louya se trouva dans le noir absolu de l’estomac de l’Ogre et se mit à l’appeler: « Ogre, tu m’entends ? ». L’Ogre ne comprit pas. Il entendait une voix mais ne voyait pas d’où elle venait. Il demanda alors « qui me parle ? ». Les autres Ogres ne comprirent pas puisqu’ils n’avaient rien entendu. A la réaction du chef des Ogres, Louya compris que ce dernier l’entendait.

« Ogre je ne suis pas mort. Tu m’as mangé vivant et je le suis resté. J’ai un couteau avec moi et en voici la preuve » Louya pris son couteau et piqua l’estomac du chef des Ogres. Celui ci hurla de douleur et demanda à ce qu’il arrête.

Louya déroula alors son plan.

« Chef des Ogres, tu ne dois dire à personne que je suis vivant. Tu vas demander à tes Ogres de venir réparer le pont du fleuve et je te promet quelques choses en échanges mais pour l’instant c’est un secret. DE toutes façons tu n’as pas le choix car sinon je continu à te piquer l’estomac. »

Le chef cria « Pas question » devant les autres Ogres qui décidément ne comprenaient plus leur Chef.

Alors Louya piqua encore plus fort et le Chef des Ogres finit pas accepter.

« Ogres suivez moi, nous allons réparer le pont des Lutins ».

Les Ogres ne comprenaient plus rien et firent répéter plusieurs fois leur Chef :

« Oui, oui et encore oui, nous allons réparer le pont des Lutins et personne ne mange de Lutin ou alors il aura à faire à moi. ».

Lorsque les Lutins virent tous les ogres sortirent du bois, ce fut la panique. Ils se mirent à se cacher partout où ils pouvaient. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu’ils virent les Ogres se mettre à réparer le pont.

Un pont encore plus solide et plus beau qu’avant.

Un à un les Lutins sortirent de leur cachette et se rapprochèrent du pont où les Ogres finissaient leur travail. Le chef des Lutins prie son courage à deux mains et s’adressa au chef des Ogres : « Même si nous ne comprenons pas pourquoi, nous vous remercions de nous sauver la vie en réparant ce pont. Que voulez vous en échange ? ».

Ce sur quoi Louya dit au Chef des Ogres : « Chef des Ogres, demande au chef des Lutins à ce que l’on vous apprenne à chasser et demande lui de promettre l’entraide entres les Ogres et les Lutins. »

Le chef des Ogres dont la douleur à l’estomac était encore vive répéta ce que Louya venait de lui dire. Quelle ne fut pas la surprise des Ogres et des Lutins.

Sur ce le chef des Lutins répondit : « Non seulement nous vous apprendrons à chasser mais aussi à cultiver et oui je te promet à jamais notre aide. Pour te prouver notre bonne foi nous vous invitons à manger et à faire la fête avec nous les trois prochains jours lorsque nous serons revenu du marché des villages voisins ».

Ce fut une fête merveilleuse et depuis les Lutins et les Ogres vivent ensemble. Il y a même eu beaucoup d’enfant de d’Ogre et de Lutin qui a bien y réfléchir nous ressemblent comme deux gouttes d’eau.

Quant à Louya, et bien il a profité d’un petit moment d’inattention pour sortir du chef des Ogres …. Par les fesses !



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La peur bleue de Nia

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Nia dormait profondément. Dehors, l’orage grondait. Rien ne semblait perturber le sommeil de Nia, ni le bruit de la pluie qui frappait ses volets ni même les éclairs qui illuminaient toute la vallée. Soudain un éclair puis un coup de tonnerre résonna. L’électricité disparu dans tout le village. La petite veilleuse de Nia s’éteignit plongeant la chambre de Nia dans une obscurité totale. Pendant ce temps, Nia continuer imperturbablement de dormir, immobile.

Puis le corps de Nia commença à bouger. D’abord doucement puis de plus en plus. Nia était en train d’être prise d’une énorme, gigantesque, irrésistible envie de faire pipi.

Elle ouvrit les yeux et ne vit que le noir. Elle ne comprit pas. Elle les referma, attendit, puis les réouvrit. Toujours que le noir. Brouah !!!! Soudain un éclair illumina la chambre , la fit sursauter et la chambre replongea dans le noire.

L’envie de faire pipi de Nia augmentait et ne boule commença à se former dans le ventre de Nia.

Elle se sentait seule, seule et perdu.

La boule grossi encore et débuta son ascension vers sa gorge, elle avait du mal à déglutir.

Son corps tremblait, ses yeux commençait à se mouiller, la boule grossissait encore et encore. Sa bouche se remplit et au bord de l’étouffement une grosse goutte bleue sortit de sa bouche.

Une fois tombé par terre la goutte se transforma en une toute petite fille bleue, tremblante, recroquevillée sur elle même. Elle pris la main de Nia et la serra fort.

Nia resta bouche bée, tiraillée entre la surprise, la curiosité et son insupportable envie de faire pipi.

Elle tenta de se diriger vers les toilettes mais la petite fille bleue la retenait en lui serrant de plus en plus fort la main. Plus Nia tirait, plus la petite fille resserrait sa main sur celle de Nia.

Nia voyant cette petit fille apeurée, essaya de contenir son envie et se mis à rassurer la petite fille bleue. « Tu sais mon papa et ma maman sont juste à côté », « je connais bien la maison et même dans le noir on ne va pas se perdre jusqu’au WC », « puis tu sais les monstres et les fantômes ça n’existe pas ».

A ces mots, la petite fille bleue relâcha sa main, diminua de taille de sorte à ce que Nia puisse la prendre au creux de sa main, la mettre dans la poche de son pyjama et l’emmener avec elle au WC.

Nia fit un énorme pipi et lorqu’elle revint dans son lit, elle chercha la petite fille bleue dans sa poche. Mais elle avait disparu.

Depuis Nia dort sans sa lumière et dès que la petite fille bleue revient elle sait quoi faire pour pouvoir la mettre dans sa poche et continuer d’avancer.



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